Optimiser son QU
Optimiser son Quotient d’Utilité en se questionnant et en appliquant les préceptes contenus dans l’ouvrage QU Quotient d’Utilité de D.J.F. AUDEBERT aux éditions Trédaniel.
Qu’est-ce qu’on attend pour être utile ?
Combien d’entre nous, en se levant le matin, se demandent en effet quelle bonne action ils vont pouvoir effectuer pour marquer leur journée d’un sens positif ?
Combien d’entre nous ne se sont même jamais posé la question durant toute leur vie ? Combien d’entre nous, dans une conversation, ne parlent que d’eux-mêmes, de leur vie, de leur profit, de leurs envies, n’accordant pas un seul regard d’intérêt à la condition des autres ?
Avant c’était avant et on pouvait laisser vaquer son corps et rêver son âme, on pouvait profiter et vivre sans se préoccuper de ce qui nous entourait, c’était admis et courant. Les temps ont changé et celui de justifier son droit « d’être », par des actes utiles, sur une planète qui hébergera bientôt dix milliards d’habitants, est venu. Prouver que l’on a sa place, que l’on mérite de rester, avant que d’autres pensent à nous disqualifier sans nous demander notre avis, sera peut-être un des nouveaux challenges qu’il nous faudra bientôt relever dans le futur.
Désormais, chacun doit participer à l’effort collectif et verser une obole d’utilité (sous la forme qu’il souhaite) pour justifier son droit de copropriété et de de co-locataire à l’égard de la Terre qui le loge et l’accueille et dont il bénéficie de tous les services, comme tous les habitants de la planète.
La notion de redevabilité du bien et des services communs que l’on utilise et dont on bénéficie en permanence doit s’appliquer et être omniprésente pour soutenir l’intérêt général.
« L’inconscient est inhérent à la réalité et la communication du conscient et de l’inconscient en permettant le devenir de l’individu. »
« Sois le changement que tu veux voir dans le monde. »
Pourquoi manifestons-nous si peu notre utilité ?
- Parce que l’on ne perçoit pas l’utilité de l’exercer
- Parce que cela nécessite de produire un effort
- Parce que l’on ne perçoit pas la réalité
- Parce que l’on manque de temps
- Parce que l’on est égoïste
- Parce que la société nous a rendus sourds, aveugles
- Parce que nous manquons de pistes balisées pour nous rendre utile
Pourquoi est-il nécessaire de manifester notre utilité ?
-
- Parce que cela nous rendra fiers et meilleurs
- Parce que cela facilitera la bonne marche du monde
- Parce que manifester quotidiennement son utilité, c’est aussi être utile à soi-même
- Parce que c’est maintenant ou jamais, ou il sera trop tard, au vu de l’urgence de la situation
L’acte d’utilité
L’acte d’utilité, et ce peu importe le domaine dans lequel il s’exprime, est la marche qui se situe au-dessus de celle du service minimum. On l’effectue par conviction, par intuition, par altruisme.
Exemple : le travail pour lequel on est rémunéré correspond à une obligation de survie et de réponse à un besoin de confort matériel répondant à la norme sociétale, mais si pendant une pause, ou à la fin de sa journée, on prend le temps de s’investir dans un club de lecture que l’on a créé dans l’entreprise, pour sensibiliser ses collègues à l’importance de la découverte des livres, ou si l’on passe une heure de plus, prise sur son temps de repos, afin d’expliquer à des apprentis une technique que l’on maîtrise particulièrement et qui leur fera gagner du temps. Nous sommes alors dans la manifestation d’actes d’utilité avérée, guidés par une passion, une envie de rendre service, de se rendre utile, un courant que l’on souhaite communiquer et diffuser aux autres.
Ces exemples s’appliquent dans tous les domaines qui vous permettront de pénétrer dans le monde de l’utilité réelle et concrète.
« Vous ne pouvez pas nager vers de nouveaux horizons tant que vous n’avez pas le courage de perdre de vue le rivage. »
« La dignité passe par le sentiment qu’on a de son utilité. »
Donner forme à l’utilité : un état d’urgence
Donner forme à l’utilité en induisant sa représentation concrète et en la soumettant à notre esprit et à nos synapses, pour que la construction synaptique puisse s’effectuer en considérant cette notion prioritaire pour mieux lui faire prendre forme dans la réalité qui nous entoure.
Si votre pensée se concentre sur votre utilité et votre envie de l’optimiser, elle conditionnera également votre attitude envers les autres et vos réflexions se trouveront modifiées. Elles prendront automatiquement le chemin et la nouvelle direction que vous leur indiquerez et conditionneront les actions entreprises.
Pour la diffusion d’un courant « d’utilité publique »
Cette notion d’utilité doit-elle être accompagnée ou son application laissée au libre arbitre de chacun ? La question est de savoir si nous sommes capables d’exercer de notre propre chef et sur le long terme une politique d’utilité individuelle sans qu’elle ne soit accompagnée et induite par une entité extérieure.
Un sportif n’a-t-il pas besoin d’être coaché pour optimiser ses performances et donner le meilleur de lui-même ? Un élève n’a-t-il pas besoin d’un professeur pour capitaliser son savoir dans la matière choisie et ainsi lui permettre de l’appliquer dans la suite de son parcours ?
La réponse est donc compliquée mais le constat que la plupart d’entre nous semble incapable d’exercer une politique d’utilité individuelle sans qu’elle ne soit guidée et induite par une entité extérieure est flagrant !
La majorité ne pourra donc agir efficacement, sans être soutenue dans les actions qu’elle désire entreprendre. Un programme d’accompagnement doit donc être mis en place pour ceux qui sont volontaires mais qui n’ont pas la volonté d’aboutir seuls à leur objectif.
Ce programme de « coaching » pour vous « former » à devenir plus utile, est contenu dans le livre QU Quotient d’utilité.
« Ne vis pas pour que ta présence se remarque, mais pour que ton absence se ressente. »
« Il faut préférer l’utilité publique à celle privée. »
Adopter une utilité avérée
Pour l’obtention d’une satisfaction personnelle sans égale, qui a une influence considérable sur ce que nous sommes et ce qui nous entoure, grâce à la fierté du geste accompli. Se rendre utile dès à présent est nécessaire et salutaire. Il nous faut changer notre paradigme moral et revoir les paramètres pipés qui nous ont guidés et détournés des fondements de notre personnalité. Les réseaux sociaux, la télévision, le smartphone ont un fort impact sur cette nouvelle tentation de combler le vide par le vide et favorisent ce phénomène grandissant qui nous plonge dans cette inutilité latente dans laquelle nous nous complaisons. Nous baignons comme dans un liquide amniotique sans cesse sous le joug des artifices qui nous enflamment comme des feux follets, des feux de paille qui ne s’éteignent que pour mieux laisser la place à d’autres. Ces réseaux sociaux et autres qui nous privent d’une partie de notre temps de cerveau disponible, en focalisant notre intérêt sur le « néant », ne sont que la vitrine de l’individualisme galopant que nous produisons désormais à la chaîne en trois huit. Nous sommes tournés vers nous même, vers notre image, notre perche à selfies, notre ego, pour mieux les glorifier, nous glorifier dans notre volonté d’exister dans cet univers de vide intersidéral.
L’acte d’utilité, et peu importe dans le domaine dans lequel il s’exprime, est donc un devoir de raison, au vu de l’urgence de la situation.
Grâce au « Quotient d’utilité », soyez un des maillons de ce nouveau courant utile destiné à rendre notre monde meilleur.